Le Collège des médecins du Québec d’accord pour admettre plus de médecins de l’étranger
Alors que dans l’Ouest canadien on recrute activement des médecins diplômés à l’étranger, au Québec, moins de 40 % d’entre eux parviennent à obtenir leur droit de pratique malgré la reconnaissance de leur diplôme.
Lorsqu’il a immigré d’Algérie à la fin des années 1990, Abdelkarim Laribi rêvait de porter le sarrau blanc et de pratiquer la médecine au Québec.
Il y a cru un moment en, 2009, lorsqu’il a reçu une lettre du Collège des médecins du Québec (CMQ) lui reconnaissant l’équivalence de son diplôme de docteur en médecine et la réussite d’examens du Conseil médical du Canada.
Abdelkarim Laribi
J’ai fait un party, invité des amis. Pour moi, ça voulait dire que j’allais toucher des patients au Québec, que j’allais pratiquer mon métier ici.
En principe, il lui restait à trouver un poste de résident dans l’une des quatre facultés de médecine au Québec.
Ce dernier souhaitait devenir médecin spécialiste deux ans plus tard.
Accompagner les candidats
Après un premier essai infructueux auprès des facultés de médecine, M. Laribi est sélectionné en 2011 par le Centre d’évaluation des diplômés internationaux en santé (CEDIS) pour un stage de quatre mois de mise à niveau.
Financé par Québec, le CEDIS vise justement à donner un coup de pouce aux diplômés internationaux qui ne parviennent pas à décrocher un poste de résidence malgré l’équivalence de leur diplôme.
En dépit de son stage, M. Laribi fait chou blanc une deuxième fois.
Tu sens un vide, tu te sens comme un pas bon et qu’on ne veut pas de toi