L’immigration est une richesse pour le Québec. C’est un levier qui nous aidera à répondre aux besoins du marché du travail dans toutes les régions du Québec, pourvu qu’on respecte notre capacité d’intégration. C’est pourquoi on garde les seuils d’immigration permanente à 50 000 personnes par année pour les deux prochaines années. Ça nous donnera le temps de voir l’évolution de la situation pour ce qui est de l’immigration temporaire, et de voir si nos mesures en faveur du français fonctionnent. Depuis notre arrivée en 2018, on a posé plusieurs gestes pour le français, et on va continuer d’utiliser tous les leviers à notre disposition pour freiner le déclin du français et renverser la tendance.
François légault, premier ministre du Québec
𝗙𝗮𝗶𝘁𝘀 𝘀𝗮𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝘁𝘀
- Dans le document d’orientations pour les années 2024 et 2025, déposé à l’Assemblée nationale par la ministre Fréchette, le gouvernement retient 12 orientations, prévoyant notamment le rehaussement de la part de l’immigration francophone, et l’accroissement de la connaissance du français chez les personnes immigrantes par la mise en œuvre de Francisation Québec.
- Il a été décidé de maintenir les seuils d’immigration à 50 000 admissions régulières par année auxquelles s’ajouteront les admissions en continu des personnes sélectionnées dans le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ).
- L’admission en continu signifie que les personnes sélectionnées dans ce volet seront admises au fur et à mesure que leurs demandes de résidence permanente seront présentées et examinées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, sans égard aux cibles annuelles déterminées.
- Le profil des personnes diplômées dans le PEQ s’inscrit en tous points dans les orientations du plan gouvernemental puisque ces personnes diplômées parlent le français, et détiennent un diplôme du Québec, ce qui élimine tout enjeu de reconnaissance des compétences. Par ailleurs, en raison de leurs années d’études au Québec, elles sont déjà intégrées dans notre société et occupent déjà un logement.
- Le gouvernement a opté pour une planification prudente sur deux ans plutôt que quatre, afin de mesurer l’impact des mesures mises en place pour assurer la vitalité du français et de surveiller l’évolution de la situation en ce qui a trait à l’immigration temporaire.
- Les orientations finales de sa planification traduisent la volonté du gouvernement du Québec de faire de l’immigration un levier pour répondre aux enjeux de main-d’œuvre, soutenir le développement économique et renforcer la vitalité de la langue française sur l’ensemble du territoire, en tenant compte de la capacité du Québec d’accueillir et d’intégrer en français les nouvelles arrivantes et les nouveaux arrivants.