Personnel professionnel des sciences naturelles
Personnel professionnel des sciences naturelles et appliquées
Biologistes et personnel scientifique assimilé
Description générale
Les biologistes et personnel scientifique assimilé font des recherches de base et des recherches appliquées pour approfondir les connaissances sur les organismes vivants, gérer les ressources naturelles et mettre au point de nouvelles pratiques et de nouveaux produits dans les domaines de la médecine et de l’agriculture. Ils travaillent dans des laboratoires ou sur le terrain pour le gouvernement, des agences de consultation en environnement, des sociétés exploitantes de ressources et de services d’utilité publique, des compagnies de produits chimiques, pharmaceutiques, biotechniques et des hôpitaux ainsi que dans des établissements de santé, de recherche et d’enseignement.
Autres appellations d'emplois
- scientifique agricole
- algologue
- anatomiste
- écologiste des animaux
- écologiste du monde animal
- généticien vétérinaire/généticienne vétérinaire
- spécialiste de la nutrition animale
- scientifique spécialiste des animaux domestiques
- taxinomiste des animaux
- biologiste de la vie aquatique
- biologiste de la vie marine
- bactériologiste
- scientifique en biologie
- biologiste
- botaniste
- bryologiste
- biologiste cellulaire
- physiologiste de la cellule
- cytogénéticien/cytogénéticienne
- bactériologiste des produits laitiers
- scientifique des produits laitiers
- toxicologue descriptif/toxicologue descriptive
- biologiste de l’évolution
- généticien/généticienne de l’évolution
- écologiste
- botaniste-économiste
- embryologiste
- entomologiste
- toxicologue en matière d’environnement et d’emploi
- biologiste de l’environnement
- toxicologue en matière d’environnement
- écotoxicologue
- enzymologiste
- bactériologiste des produits de la pêche
- bactériologiste des produits alimentaires
- scientifique des produits alimentaires
- écologiste des forêts
- pathologiste forestier/pathologiste forestière
- généticien/généticienne
- helminthologiste
- herpétologiste
- histologiste
- physiologiste des êtres humains
- ichtyologiste
- immunologiste
- bactériologiste industriel/bactériologiste industrielle
- physiologiste des insectes
- vulgarisateur/vulgarisatrice des sciences naturelles
- zoologiste des invertébrés
- limnologiste
- limnologue
- mammologiste
- zoologiste des mammifères
- microbiologiste
- biologiste moléculaire
- généticien moléculaire/généticienne moléculaire
- physiologiste moléculaire
- mycologue
- naturaliste
- nématologiste
- ornithologue
- parasitologue
- naturaliste des parcs
- phytopathologiste
- bactériologiste en pharmacologie
- pharmacologue
- physiologiste
- phytogénéticien/phytogénéticienne
- phytoécologiste
- nématologiste des plantes
- phytonématologiste
- physiologiste des plantes
- phytophysiologiste
- biologiste des populations de plantes
- biologiste des populations végétales
- phytobiologiste
- taxinomiste des plantes
- généticien/généticienne des populations
- scientifique de l’aviculture
- protozoologiste
- bactériologiste en santé publique
- toxicologue responsable de la réglementation
- toxicologue à la réglementation
- sérologiste
- bactériologiste des sols
- systématicien/systématicienne en biologie
- taxinomiste en biologie
- toxicologue
- virologiste
- biologiste de la faune
- zoologiste
- helminthologiste de la faune
- naturaliste de la faune
- anatomiste des plantes
- phytoanatomiste
- étiologiste
- scientifique des récoltes
- agrogéologue
- bactériologiste – médecine vétérinaire
- entomologiste en apiculture
- biologiste en recherche
- biologiste recherchiste
- histopathologiste
- hydrobiologiste
- malariologiste
- biologiste en enzymologie
- biologiste en parasitologie
- biologiste en parasitologie médicale
- biologiste en parasitologie vétérinaire
- biologiste en protozoologie
- cytochimiste
- cytologiste
- cytologiste-microbiologiste
- hydrobiologiste des milieux marins
- immunologiste de laboratoire
- ostéologiste
- physiologiste-biochimiste – médecine nucléaire
- toxicologiste membre du personnel
- toxicologiste en mécanique
- écobiologiste
- chercheur spécialisé/chercheuse spécialisée en cultures
- scientifique en recherche alimentaire
- biophysicien/biophysicienne en physiologie
- phytotechnicien/phytotechnicienne
- dresseur/dresseuse de mammifères marins
- écologiste rural/écologiste rurale
- bioinformaticien/bioinformaticienne
- biologiste – systèmes biologiques
- chercheur/chercheuse en nanotechnologies biomédicales
- astrobiologiste
- spécialiste en extraction – cannabis
- associé/associée en recherche clinique
- gestionnaire de programmes de recherche clinique
- coordonnateur/coordonnatrice d’essais en recherche cliniques
- chef de projet de recherche clinique
Perspectives d'emploi
- Excellentes
- Bonnes
- Limitées
- Non-publié
Particularités
Pour travailler comme « biologiste » :
- Un baccalauréat en biologie est exigé.
- Une maîtrise ou un doctorat en biologie (et de l’expérience en recherche) est exigé des chercheurs et des professeurs universitaires.
- Les biologistes peuvent se spécialiser au niveau macroscopique dans les domaines tels que la botanique, la zoologie, l’écologie et la biologie marine ou se spécialiser au niveau cellulaire et moléculaire, dans les domaines tels que la génétique, l’immunologie, la pharmacologie, la toxicologie, la physiologie, la pathologie, la bactériologie et la virologie.
-
L’Association des biologistes du Québec (ABQ) regroupe les biologistes selon les conditions suivantes :
- être domicilié au Québec ou actif au Québec;
- être titulaire d’un diplôme de premier cycle reconnu en sciences biologiques décerné par une université du Québec.
-
Une personne ne satisfaisant pas à cette dernière condition peut être membre si elle est agréée selon les conditions établies par le Conseil d’administration.
- Être membre de l’ABQ n’est pas obligatoire pour travailler comme biologiste au Québec, mais est fortement recommandé.
Pour travailler comme « bio-informaticien/bio-informaticienne » :
En général, détenir un diplôme universitaire en bio-informatique. Certains établissements universitaires offrent des diplômes spécialisés en la matière :
- Université de Montréal, bacc. en bio-informatique, B. Sc.
- Université du Québec à Montréal (UQAM), DESS en bioinformatique
- Université Laval, bacc. en bio-informatique, B. Sc.
- Université McGill, B.Sc Major / Honours, Computer Science and Biology
N. B. :
- La bio-informatique fait partie des biotechnologies dont la génomique (génome humain, animal et végétal) occupe la majeure partie des applications.
- Les bio-informaticiens appliquent les technologies informatiques, les mathématiques et les statistiques dans les secteurs des sciences biologiques et médicales. Ils programment des logiciels et des bases de données biologiques et créent notamment des applications pour les sciences biologiques.
- Les bio-informaticiens se retrouvent principalement dans les domaines pharmaceutique et médical de même que dans les secteurs des produits de diagnostic et des procédés biologiques.
Pour travailler comme « microbiologiste » :
- Il faut détenir un baccalauréat en microbiologie (B.Sc.) ou une formation universitaire jugée équivalente.
- Pour exercer dans certaines spécialités de la microbiologie ou pour faire carrière en recherche, il faut poursuivre ses études aux cycles supérieurs en faisant une maitrise (M.Sc.) ou un doctorat (Ph.D.).
- Pour porter le titre de microbiologiste agréé (Mcb.A), il faut être membre de l’Association des microbiologistes du Québec (AMQ). Il n’est pas nécessaire de faire partie de l’AMQ pour exercer comme microbiologiste, mais fortement recommandé.
N. B. :
- Le titulaire d’un diplôme d’études collégiales technique (DEC) dans le domaine de la microbiologie n’est pas un microbiologiste. Cette formation permet plutôt d’exercer à titre de technicien de laboratoire en microbiologie et ne permet pas de devenir membre de l’AMQ.
- La microbiologie se consacre à l’identification et à la caractérisation des microorganismes; à l’étude de leur origine et de leur évolution; à la compréhension de leurs besoins et des relations qu’ils entretiennent entre eux et avec leur milieu naturel ou artificiel; ainsi qu’à l’obtention de produits d’origine microbienne sains, fiables et utiles.
- Voir différences et ressemblances entre chimiste, biochimiste, biochimiste clinique et microbiologiste sur le site de l’Association des microbiologistes du Québec.
Pour travailler comme « biologiste médical/biologiste médicale » :
-
En général, détenir un diplôme universitaire en sciences biomédicales ou en sciences biopharmaceutiques ou en sciences biologiques avec des études supérieures en biologie médicale. Différentes universités offrent des études de premier cycle en biologie médicale :
- Université de Montréal
- Université du Québec à Trois-Rivières
- Université Laval
- Université McGill
- Un baccalauréat en sciences biopharmaceutiques est offert à l’Université de Montréal.
- Le biologiste médical fait des travaux de laboratoire liés à des recherches en sciences de la santé et dans le domaine pharmaceutique.
Reconnaissance des compétences
Si vous souhaitez faire reconnaître vos compétences, voici une option possible selon votre profil :
Plusieurs combinaisons de formation peuvent être envisagées pour exercer une profession touchant le secteur de la biologie et diverses options de reconnaissance pourraient être appropriées.
Si vous souhaitez faire reconnaître vos compétences, voici quelques options possibles selon votre profil :
Pour les biologistes
Devenir membre de l’Association des biologistes du Québec (ABQ)
L’ABQ offre un service d’adhésion qui permet de procurer aux membres une reconnaissance de leur formation en tant que biologiste.
Les critères d’adhésion sont reconnus comme étant représentatifs de la formation des biologistes au Québec. Un Comité de sélection des membres permet d’analyser les cas particuliers autre que le baccalauréat en biologie ainsi que les baccalauréats effectués à l’extérieur du Québec.
Pour les microbiologistes
Devenir membre de l’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) et obtenir le titre de microbiologiste agréé()
Devenir membre de l’AMQ est réservé à ceux qui sont titulaires d’un baccalauréat spécialisé en microbiologie (B.Sc.) ou l’équivalent (titulaire d’un baccalauréat ès science (B.Sc.) et ont obtenu un minimum de 30 crédits de cours universitaire en microbiologie au 1er, 2e ou 3e cycle) ou aux étudiants dans un programme universitaire en microbiologie qui auront complété un B.Sc. et obtenu un minimum de 30 crédits de cours en microbiologie à la fin de leurs études universitaires.
N. B. :
- Tous les membres réguliers de l’AMQ reçoivent le titre de microbiologiste agréé(e).
- Reconnaitre les véritables microbiologistes
- Comment devenir microbiologiste agréé(e)
- Il n’est pas nécessaire de faire partie de l’AMQ pour exercer comme microbiologiste, mais recommandé.
Pour les bio-informaticiens
Faire une demande de reconnaissance des acquis (RA) dans l’une de ces universités :
- Université de Montréal, bacc. en bio-informatique, B. Sc.
- Université du Québec à Montréal (UQAM), DESS en bioinformatique
- Université Laval, bacc. en bio-informatique, B. Sc.
- Université McGill, B.Sc Major / Honours, Computer Science and Biology
N. B. :
Pour faire une demande de reconnaissance des acquis au niveau universitaire, il faut déjà être admis dans un programme. Le nombre de crédits pouvant être obtenu en reconnaissance est soumis à un maximum autorisé par les universités et peut varier d’une institution à l’autre.
Une avenue pourrait consister à faire une demande de reconnaissance des acquis dans l’un des nombreux programmes universitaires répertoriés pour les professions regroupées sous ce code CNP (voir l’option ci-dessous pour les programmes en biologie proprement dits).
Consulter, au besoin, les politiques de reconnaissance des acquis des universités québécoises.
Pour connaître les établissements qui offrent ce programme :
Choisir une région
N. B. : Pour faire une demande de reconnaissance des acquis au niveau universitaire, il faut déjà être admis dans un programme. Le nombre de crédits pouvant être obtenu en reconnaissance est soumis à un maximum autorisé par les universités et peut varier d’une institution à l’autre.
Ressources par région
- Il est possible que le service de reconnaissance des compétences pour un programme donné ne soit offert que dans certaines régions du Québec.
- Si le service souhaité n’est pas présent dans la région recherchée, vérifier la possibilité qu’il le soit dans une région à proximité.
- Université TÉLUQ (formation à distance)
- Politique de reconnaissance des acquis
- Baccalauréat ès sciences avec majeure(s)
- Possibilité de bénéficier d’une analyse préliminaire des acquis avant de faire une demande d’admission à un programme TÉLUQ.
Trouvez des ressources spécifiques dans les régions suivantes :
- Abitibi-Témiscamingue
- Bas-Saint-Laurent
- Capitale-Nationale
- Estrie
- Mauricie
- Montréal
Abitibi-Témiscamingue
- Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
- Université TÉLUQ (formation à distance)
- Politique de reconnaissance des acquis
- Baccalauréat ès sciences avec majeure(s)
- Possibilité de bénéficier d’une analyse préliminaire des acquis avant de faire une demande d’admission à un programme TÉLUQ.
Bas-Saint-Laurent
- Université du Québec à Rimouski
- Université du Québec à Chicoutimi
Capitale-Nationale
Estrie
- Université Bishop’s (université anglophone)
Mauricie
Montréal
- Université Concordia (université anglophone)
- Reconnaissance des acquis (crédits de transfert – transfert credits)
- Bachelor of Science
- Master of Biology
- Doctor of Biology
- Université de Montréal
- Université du Québec à Montréal
- Université McGill (université anglophone)
- Université TÉLUQ (formation à distance)
N. B. : Possibilité de bénéficier d’une analyse préliminaire des acquis avant de faire une demande d’admission à un programme TÉLUQ.
Maîtrise du français
« Au Québec, le français est la langue officielle : celle de l’enseignement, du travail, des affaires, du commerce et de la culture. En vivant au Québec, vous utiliserez le français tous les jours. Parler le français facilitera votre intégration et votre participation à la société québécoise. »
Source : Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Apprentissage du français
Peut-être avez-vous besoin d’améliorer votre connaissance du français
pour faciliter votre intégration au Québec ? Voici les services qui
vous sont offerts :
- Services de francisation du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
Banque d’exercices de français en ligne
- Services de francisation des centres de services scolaires
Consultez l’un des centres de services scolaires de votre région
- Services de francisation répertoriés par l’Office québécois de la langue française
Liste d’établissements offrant des cours de français, langue seconde
Ressources intéressantes pour améliorer ses compétences en français oral et écrit
Programmes d'accompagnement
Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI)
- Programme d’aide financière pour la formation d’appoint en reconnaissance des compétences : Le programme offre un soutien financier aux personnes qui se verront prescrire une formation par un organisme de réglementation. Cette formation doit conduire à l’obtention des permis nécessaires à l’exercice d’une profession. Plusieurs professions du secteur de la santé, de l’enseignement et du génie sont admissibles au programme d’aide financière (voir la liste complète).
- S’installer et s’intégrer au Québec
- Service d’intégration pour les personnes immigrantes
- Services offerts par les partenaires du MIFI
Conseils en emploi
- Accompagnement, counseling et soutien en matière de recherche d’emploi / Répertoire des organismes au Québec
- Guide pratique de recherche d’emploi / Québec
- PROFIL – Clinique juridique – Université de Montréal : La clinique offre un service d’information juridique personnalisé avant, durant et après le processus d’intégration pour exercer une profession ou un métier réglementé au Québec. Le service est offert gratuitement et sur rendez-vous seulement.
Prêts pour professionnels immigrants
La mesure Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) vise à aider des personnes formées ou diplômées à l’étranger qui éprouvent des difficultés financières lors du processus de reconnaissance de leur diplôme et de leurs qualifications professionnelles au Québec. Cette mesure d’aide financière est administrée par des organismes mandatés qui verront à ce que des établissements financiers attribuent des prêts à de faibles taux d’intérêt aux personnes admissibles.
Source: Gouvernement du Québec
Où faire une demande de prêt ?
Ces organismes sont mandatés par le gouvernement.
Création d'entreprise
Avez-vous le profil entrepreneurial ?
Questionnaire d’autoévaluation (Banque de développement du Canada)
Façons de se lancer en affaires
-
Acheter une entreprise existante
Formation Achat d’une entreprise
Démarrer sa propre entreprise
Banque de développement du Canada
Formation et outils
- Programme de Soutien au travail autonome (STA)
:
Ce programme offre une aide financière aux personnes (citoyens ou résidents permanents) souhaitant créer leur propre entreprise.Pour en savoir plus, contacter un centre local d’emploi
- Formation en lancement d’une entreprise
Secteur formation professionnelle :
Ce programme de formation donne l’occasion « d’acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes qui permettent de se lancer en affaires, de démarrer son entreprise, d’élaborer un plan de marketing, de communication et une stratégie de vente, d’appliquer des notions de gestion d’entreprise, de négocier son financement et d’élaborer un plan d’affaires. »
Liste des établissements offrant la formation
École des entrepreneurs du Québec
Secteur collégial :
Cégep Dawson : Venture creation in the creative and cultural industries (AEC RNA.07)
Cégep du Vieux-Montréal : Attestation d’études collégiales Création d’entreprises dans le secteur des industries créatives et culturelles (AEC RNA.07)
Autres ressources
Portail Info entrepreneurs (Service du gouvernement du Canada livré par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain)
N. B. : La création d’une entreprise ne dispense pas des qualifications exigées par Emploi-Québec, par la Commission de la construction du Québec (CCQ) ou par d’autres organismes de réglementation, s’il y a lieu.
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